21 novembre 2014

En duplex de la Costa



Oui, je sais, la fréquence des articles diminue mais me voilà en itinérance et c'est plus difficile de sacrifier une soirée que quand j'avais fait 10 fois le tour des deux centres de Quito...


L'avantage de la côte (en plus du soleil et du maillot de bain) c'est qu'il y a beaucoup de campings et ça, ça fait plaisir au portefeuille. Pour 2 ou 3 dollars la nuit, je ne regrette pas d'avoir embarqué la tente avec moi (la tente et ses 1,7kg je veux dire).



Après Canoa nous avons filé (je suis toujours avec l'ami rencontré à Mindo, qui me semble bien parti pour m'accompagner jusqu'à Lima) pour Puerto Lopez, village situé aux portes du parc national Machalilla, et duquel il est possible d'aller à la playa de Los Frailes (qu'on m'a dit être une des plus belles de l'Équateur), la Isla del Plata (la Galapagos des pauvres, pour mon portefeuille), et Agua Blanca (une communauté perdue au cœur du parc).


(Non, la photo n'a rien à voir avec ce que je raconte, c'est pour vous montrer mes cours d'espagnol...)

La playa de Los Frailes est effectivement fort jolie et au milieu de la nature, le courant est fort mais les vagues petites, ce qui est plutôt agréable pour se baigner. Nous avons parcouru les quelques kilomètres du chemin qui mène à la plage avec nos petites pattes et nos maisonnettes sur le dos en plein soleil, éprouvant mais ça fait du bien de bouger enfin son arrière train après la petite semaine de glandouillage à Canoa.


Après la baignade nous avons immédiatement pris la direction d'Agua Blanca (en taxi moto, bienvenue dans la Thaïlande de l'Équateur comme dit Cristian)  : havre de paix au milieu d'un bosquet sec étonnant (on a l'impression d'arriver après un incendie mais ces arbres sont bien vivants). Le village abrite une source d'eau sulfureuse à l'odeur plutôt étrange (de souffre évidemment) et plutôt blanche, d'où le nom du village, Agua Blanca. On plante notre tente juste à côté de l'eau sacrée (où normalement on ne peut pas camper, mais c'est ça d'avoir un passe-partout équatorien avec soi) avant d'aller manger un bout dans le seul resto ouvert du village.


Le lieu fait rêver et je comptais un peu y piquer une tête en pleine nuit, mais la vérité c'est que dans le noir en plein milieu de la forêt on faisait un peu moins les malins... et on s'est contenté d'attendre le matin pour plonger dans l'eau sacrée avant l'arrivée des premiers touristes (baignade et bain de boue au programme). Après la visite du musée nous avons regagné Puerto Lopez pour une dernière nuit là-bas.


Je vous avais parlé de la Isla del Plata, on avait trouvé moins cher et devions faire un tour dans la barque d'un homme croisé sur le port, mais au matin le temps était trop mauvais pour que l'expédition soit possible... On a donc renoncé à partir en mer et pris la direction de Montañita.

Aujourd'hui nous sommes déjà repartis de Montañita, village de surfeurs un peu plastique mais à l'ambiance plutôt sympa, et passons une nuit à Salinas (ou plus exactement juste à côté, à Libertad) avant de rejoindre Guayaquil.

6 commentaires:

  1. Des bises ma fannoux, ça fait rêver tous ces paysages.
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    Coco

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  2. Des bisous ma fannoux!!!
    love
    Coco

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  3. Comment on peu regarder des photos qui sont de plus en plu provocante ce qui pour ce qui nous concerne les paysages sont limite au camping l'espiguette il était spandide lol !!!.

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  4. la vie moins chère et le paysage plus beau,je m'imagine en footing au bord de la paya,suggestion de plat pas chère,quelques moules pêchées a la sauvage,mais pour les frites aucune idée,laisse tomber ça fait grossir

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  5. Tes cours d'espagnol sur la plage me font penser à la belle sculpture (punk banane et chocolat) qu'on avait fait sur la plage de l'espiguette ! ;)
    Besos

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  6. Eh Zab, tu a oublié que fanny est végétarienne, alors lui proposer des moules, dur! dur!
    Quand je te vois assise sur le sable en regardant la mer, j'ai ces paroles qui me viennent.
    Je vais fermer les yeux
    Je vais sentir la mer
    je vais sentir le bleu sans ouvrir les paupières.
    C'est beau, c'est beau ...

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