10 février 2016

2 semaines sur la côte équatorienne

Pour le Nouvel An on a hésité un moment entre Vilcabamba (au sud du pays, village que je voulais connaître) et Montañita, sur la côte. Comme tout l'Équateur + tous les touristes vont à Montañita, tous les hébergements sont complets ou triplent leur prix. Ne sachant pas à quel point ça allait être compliqué d'aller là-bas au dernier moment, on a renoncé à notre envie de tremper nos fesses dans le Pacifique dès les premières minutes de 2016, et on est descendu tout au sud, à Vilcabamba, où on a retrouvé l'équipée des chaussettes.


On a été tous les deux un peu déçus car le village n'est pas extraordinaire. Pour ma part je m'imaginais un autre Mindo, mais Vilcabamba est bien plus grand, et le climat est sec. Rien à voir avec la cloud forest. Par contre ce qu'on en dit est vrai : tellement de touristes ont émigré ici que dans les rues de Vilcabamba on entend plus parler anglais qu'espagnol.


Notre hôtel bénéficiant d'une piscine, on a quand même trempé nos fesses. 


Et puis on a trouvé le super restaurant où on a mangé tous les jours ou presque.

Après quoi nous sommes partis pour Montañita, enfin. On a hésité entre camping et hostal, mais on a trouvé le petit havre de paix de Omar : l'hostal "Arrels".


 À part de l'agitation de Montañita, au frais dans un petit coin fourni en arbre, le lieu est parfait pour paresser dans un hamac en attendant que le soleil soit un peu moins fort.


À  Montañita, comme à Guayaquil, on peut croiser quelques bébêtes en chemin.


On est parti à la découverte de la plage voisine d'Olón. Ces jours-ci le courant était tellement fort que s'en était impressionnant. Impossible de ne pas se laisser emporter avec seulement l'eau jusqu'aux genoux.


Puis nous sommes descendus un peu plus au sud, à Ayangue, sur conseil d'Omar. Le village étant en face d'une petite baie, la mer y est calme et quasi sans vagues : idéal pour se baigner.


On est passé en mode camping  sauvage, et c'est la meilleure idée qu'on ait pu avoir ! Ci-dessus notre campement.


Nous fûmes accompagnés la première nuit par deux argentines rencontrées à Montañita, et les nuits suivantes par un couple de colombiens.


L'offre en restaurants d'Ayangue n'étant pas exceptionnelle (surtout le soir) tellement le village est petit, les dîners furent version feu de camp. 


Je suis devenue experte en la matière et sais enfin prendre un feu du premier coup et sans efforts, je n'étais pas peu fière.


On n'a pas résisté à s'offrir un soir un petit cocktail sur la plage...


Après Ayangue, nous avons rejoint la petite troupe (Richie, Nini, Andy, et Cristian) à Cuenca, afin de descendre tous ensemble pour une petite escapade péruvienne.