24 novembre 2014

News nocturnes

Je profite d'une petite phase d'insomnie pour vous donner quelques nouvelles supplémentaires au passage, petits veinards.
Nous venons d'arriver à Cuenca, ville qui a l'air fort tranquille et fort jolie - même si je ne l'ai pour l'instant aperçue que de nuit - après l'agitation de l'immense et bruyante Guayaquil. Le trajet de bus nous a fait traverser le parc national Cajas, paysages magnifiques que j'ai essayé de capturer un peu de derrière la vitre, mais il va falloir que j'aille randonner un peu de ce côté là dans les jours qui viennent.


Mais revenons un peu à Montañita. Je n'ai pas compris tout de suite pourquoi Cristian me suggérait de passer par là après avoir répondu à un couple de touristes italiens "non il n'y a rien d'intéressant là-bas, rien à faire, c'est une ville plastique". Mais finalement si l'endroit est certes un village de surfeurs, bars et vie nocturne qui vont avec, l'ambiance y est agréable et le lieu non dépourvu d'intérêt.
D'ailleurs je dois vous avouer que j'ai décidé de m'y installer et je viens d'y ouvrir un salon de coiffure.


Après Montañita nous avons fait un crochet dans notre descente en direction du sud par Salinas (et Libertad, ville un peu plus calme située en banlieue de la première et où nous logions). Pas grand chose à dire de Salinas et pas grand chose à y faire non plus, mala onda dirait Cristian, nous avons mis les voiles dès le lendemain.


Dans le prochain épisode : les iguanes de Guayaquil et la vie à Cuenca ! 

21 novembre 2014

En duplex de la Costa



Oui, je sais, la fréquence des articles diminue mais me voilà en itinérance et c'est plus difficile de sacrifier une soirée que quand j'avais fait 10 fois le tour des deux centres de Quito...


L'avantage de la côte (en plus du soleil et du maillot de bain) c'est qu'il y a beaucoup de campings et ça, ça fait plaisir au portefeuille. Pour 2 ou 3 dollars la nuit, je ne regrette pas d'avoir embarqué la tente avec moi (la tente et ses 1,7kg je veux dire).



Après Canoa nous avons filé (je suis toujours avec l'ami rencontré à Mindo, qui me semble bien parti pour m'accompagner jusqu'à Lima) pour Puerto Lopez, village situé aux portes du parc national Machalilla, et duquel il est possible d'aller à la playa de Los Frailes (qu'on m'a dit être une des plus belles de l'Équateur), la Isla del Plata (la Galapagos des pauvres, pour mon portefeuille), et Agua Blanca (une communauté perdue au cœur du parc).


(Non, la photo n'a rien à voir avec ce que je raconte, c'est pour vous montrer mes cours d'espagnol...)

La playa de Los Frailes est effectivement fort jolie et au milieu de la nature, le courant est fort mais les vagues petites, ce qui est plutôt agréable pour se baigner. Nous avons parcouru les quelques kilomètres du chemin qui mène à la plage avec nos petites pattes et nos maisonnettes sur le dos en plein soleil, éprouvant mais ça fait du bien de bouger enfin son arrière train après la petite semaine de glandouillage à Canoa.


Après la baignade nous avons immédiatement pris la direction d'Agua Blanca (en taxi moto, bienvenue dans la Thaïlande de l'Équateur comme dit Cristian)  : havre de paix au milieu d'un bosquet sec étonnant (on a l'impression d'arriver après un incendie mais ces arbres sont bien vivants). Le village abrite une source d'eau sulfureuse à l'odeur plutôt étrange (de souffre évidemment) et plutôt blanche, d'où le nom du village, Agua Blanca. On plante notre tente juste à côté de l'eau sacrée (où normalement on ne peut pas camper, mais c'est ça d'avoir un passe-partout équatorien avec soi) avant d'aller manger un bout dans le seul resto ouvert du village.


Le lieu fait rêver et je comptais un peu y piquer une tête en pleine nuit, mais la vérité c'est que dans le noir en plein milieu de la forêt on faisait un peu moins les malins... et on s'est contenté d'attendre le matin pour plonger dans l'eau sacrée avant l'arrivée des premiers touristes (baignade et bain de boue au programme). Après la visite du musée nous avons regagné Puerto Lopez pour une dernière nuit là-bas.


Je vous avais parlé de la Isla del Plata, on avait trouvé moins cher et devions faire un tour dans la barque d'un homme croisé sur le port, mais au matin le temps était trop mauvais pour que l'expédition soit possible... On a donc renoncé à partir en mer et pris la direction de Montañita.

Aujourd'hui nous sommes déjà repartis de Montañita, village de surfeurs un peu plastique mais à l'ambiance plutôt sympa, et passons une nuit à Salinas (ou plus exactement juste à côté, à Libertad) avant de rejoindre Guayaquil.

13 novembre 2014

Canoa, la playa !

Une dernière photo de Mindo avant le départ : la rue principale. Une des choses que je n'ai pas saisie à Mindo c'est que beaucoup de rues sont pavées, mais la seule et unique rue principale est en terre.


Pas fâchée d'avoir pris les 4 bus qui m'ont emmenés de Mindo à Canoa avec l'aide de Cristian : certains changements se sont joués à 2min près et toute seule j'aurais sans doute perdu une heure à tourner en rond dans les terminaux de bus improbables où tous les chauffeurs braillent le nom de leur destination pour attirer le chaland. Lui, equatorian style, n'a aucun problème pour attendre le bus absolument n'importe où (en général ici il est de bon ton d'attendre le bus partout sauf aux arrêts signalés).


 On est arrivé assez tôt pour avoir le temps de monter la tente et de me plonger pour la première fois dans le Pacifique. Cristian se permet d'avoir froid, moi j'ai rarement connu de mer aussi chaude.

Quand je discute avec Cristian j'ai l'impression d'avoir vachement progressé en espagnol, de presque réussir à parler, et puis là pendant que je vous écris il parle à un ami d'ici et je ne panne plus rien. Ils parlent vite sur la côte, paraît-il, ou Cristian que c'est ça. Et la vérité c'est qu'il triche et utilise beaucoup de vocabulaire castillan, donc plus proche du français.
Bon ici je ne fais plus grand chose à part manger...


... Ou me faire faire à manger, me promener et me baigner. Les décorations de Noël commencent à orner les fenêtres ici comme ailleurs, mais en maillot de bain et avec 30° ça me perturbe un peu.
Troisième hasard improbable de mon voyage  : je retrouve dans mon "camping" Mara, la mexicaine de Mindo.
Pas très loin, sur la plage, il y a cette maison abandonnée qui fait peur, avec de grands oiseaux noirs qui volent autour. Comme on s'est dit que le décor faisait très hitchcockien, on a imaginé le "señor de la casa blanca", et on cherche encore ses victimes.


J'imagine que je vais décoller un de ces jours pour Puerto Lopez et la Isla del Plata (connue pour être la Galapagos des pauvres, puisque les vraies Galapagos coûtent au moins un bras et un rein, et que j'ai renoncé à y poser le pied).

9 novembre 2014

De Quito à Mindo : de la ville à la jungle.



J'avoue, parfois à Quito il pleut. Alors on geek un peu avec Matt (parce que quand il pleut c'est pas pour déconner, je vous ai déjà expliqué) et il enchaîne les parties de billard, parfois rejoint par Stevenson, employé de l'Auberge Inn (notez le jeu de mot de mon auberge) - celui-là même qui me prend pour Anne Hathaway.


Et puis parfois je l'entraîne dans une sortie, et comme je vous l'ai déjà dit, quand ça vient de moi, ça devient souvent foireux. Ce jour là j'ai la bonne idée de vouloir aller à... La Mitad del Mundo  !  Dit comme ça, ça fait rêver, être à cheval sur les deux hemisphères, faire des expériences avec de l'eau, tout ça...
Bon, on m'avait bien dit de pas en attendre beaucoup, que par contre le musée d'à côté, Inti Nan, était intéressant (et c'est là que se situe vraiment la ligne de l'équateur parait-il, parce que pour le monument ils se sont plantés...).
J'imaginais donc un village à touristes, un monument laid, et tout le monde prenant des photos sur la ligne. Mais c'est pire que ça... Le village est entièrement un fake, c'est à dire qu'on se sent comme dans un Disneyland désert, au milieu de nulle part (oui, parce qu'autour il n'y a rien). On a donc fait notre photo, pris un café, et on s'est taillé en courant, sans lâcher 2 $ de plus pour le musée Inti Nan. Donc désolée Chanh, je n'ai fait aucune expérience avec de l'eau ou quoique ce soit.


De retour à Quito je croise dans la rue, comme ça, chose improbable, Gabrielle, une lyonnaise que je savais seulement être en Amérique latine et qui arrivait tout juste à Quito ! 
Le lendemain matin je quittais enfin Quito  : au revoir la ville, bonjour la jungle et ses températures plus sympathiques ! Sentiment d'euphorie dans le bus  : essayez un peu de vous figurer cette liberté absolue d'aller où on veut et quand on veut.
Je débarque donc à Mindo, petit village à deux heures et quelques de Quito, dans une auberge conseillée par Matt. 

Bon, il s'avère que Claudia, la propriétaire des lieux, quoique de bon conseil est un peu fêlée et finit par me taper sur les nerfs au bout de trois jours, mais passons.


De ma fenêtre je peux voir ça et des colibris, c'est quand même sympa. Et puis tant de calme et de végétation, après une douzaine de jours à Quito, ça fait du bien.


Le lendemain de mon arrivée je me lance dans la route des cascades  :  on prend la tarabinta qui nous fait traverser la jungle sur un câble, puis on peut randonner sur deux chemins différents avec moult cascades. Je retrouve sur place Sara, une allemande qui avait pris la veille le même bus que moi à Quito. On décide donc de marcher ensemble, rejointes en cours de route par une troisième fille, mexicaine.


On arrive à la Reina, la plus éloignée de toutes les cascades, après une petite heure de marche et de transpiration intense. La mexicaine est la plus courageuse, se déshabille et fonce dans l'eau sans hésiter. Avec Sara nous sommes un peu plus sceptiques et surtout frileuses, mais nous finissions nous aussi par piquer une tête dans l'eau pure de la Reina.


J'y rencontre également deux français qui repartent le soir même prendre un avion à Quito et qui organisent une soirée en Bolivie au milieu du mois, mais je n'y serai pas à ce moment là. Ils me proposent par contre de les rejoindre pour le nouvel an  ! Sur le chemin du retour je croise Dina, qui était dans la même auberge que moi à Quito. Elle va ensuite sur la côte, on n'a peut-être pas fini de se recroiser.
Avec Sara nous allons ensuite à une deuxième cascade, située seulement à 15min de marche.


Nous nous lançons ensuite dans une marche d'une heure pour un retour à pied  :  à l'aller nous sommes passées entre les gouttes et n' avons pas eu à payer les 5 $ exigés. Ayant toutes les deux les cheveux courts nous supposons qu'il ne vaut mieux pas qu'on revienne à l'esprit du gars de l'entrée.
Ils ont un problème avec ça à Mindo  :  je rentre du chocolate tour et là non plus personne ne m'a fait payer. J'aurais donc fait toutes mes sorties gratuitement ici  ! 


Je fais un peu ma gringa, j'adore aller manger dans le restau des suisses allemands le matin, leurs desayunos sont terribles et pas chers.

Demain, aux aurores, je quitte Mindo pour la côte et je vais tenter d'arriver jusqu'à Canoa. Maintenant je dois vous abandonner, j'ai un sac à faire et Christian (déclaré par moi-même sosie officiel de Manu Chao) doit m'emmener écouter les grenouilles  ! 

Mise à jour nocturne  : il semblerait que Manu Chao (qui ne m'a pas fait écouter les grenouilles mais m'a concocté un sanduche vegetariano) veuille venir avec moi sur la côte, je reste donc un jour de plus à Mindo, let's see !

7 novembre 2014

El Rucu Pinchincha

Dimanche j'ai voulu visiter la Capilla del Hombre, maison de naissance et exposition des œuvres de Guayasamin, mais en raison des jours fériés j'ai trouvé porte close. On ne peut pas dire que la chose se trouve dans les quartiers les plus pauvres... En route j'ai même croisé la maison des Schtroumpfs, ou extraite d'une des fausses rues de Disneyland, au choix.



J'avais entrainé le pauvre Matt dans l'aventure (il s'avérera par la suite que ce n'est pas la seule situation foireuse dans laquelle je l'embarquerai). On en a quand même profité pour se promener dans le parc Metropolitano juste à côté, plus grand parc urbain d'Amérique latine. On peut y marcher pendant des heures, si bien qu'on n'a pas réussi à en faire le tour et qu'on n'arrivait plus à en voir le bout pour réussir à en sortir. Situé en hauteur, on trouve dans le parc des tas de points de vue sur Quito.


Matt, estomac sur pattes, à déniché à deux pas de notre hostal une valeur sûre en cas de pénurie de nourriture, un lieu toujours ouvert, un chef improbable, des prix ridicules. J'ai baptisé la composition suivante "El Christo y el Desayuno". Oui, il y a bien des crucifix dans le placard, me demandez pas pourquoi.


C'est une espèce de garage où on mange pour rien du tout, des desayunos le matin, des almuerzos midi et soir.


Ce même dimanche, j'avais prévu d'aller au téléferico de Quito  : celui-ci vous emmène déjà à presque 4000m je crois, à partir desquels vous pouvez vous embarquer pour une randonnée assez musclée de 3h afin d'atteindre le sommet du Rucu Pinchincha. Mais Bolivar m'ayant dit que si j'attendais le lendemain il viendrait avec moi, j'ai attendu le lendemain et mon guide local préféré.
Au réveil le ciel est parfaitement dégagé, bleu et sans nuages : c'est pile poil ce qu'il nous faut pour y voir quelque chose de tout là-haut. Mais à Quito la météo peut changer du tout au tout en un rien de temps... 


Bolivar n'est pas très confiant en mes capacités : selon lui ça ne fait pas assez longtemps que je suis là et je ne suis sans doute pas encore acclimatée à l'altitude. Et si je n'ai pas eu le mal des montagnes en atterrissant à Quito, j'essouffle encore énormément à chaque côte comme si j'étais dans le sprint final d'un 10km. Je m'en fiche je veux tenter le coup avant de partir, et j'espère ne pas avoir de mal de tête en arrivant en haut.


Grimper ne serait-ce que par le périphérique permet déjà d'avoir une superbe vue sur Quito (dont, même à une telle hauteur, on ne parvient pas à voir les deux extrémités) et des paysages impressionnants.


Derrière moi les deux pics sombre au loin forment le sommet du Rucu Pinchincha qu'il nous reste à gravir. On se met en route et je fais moins la maline. Dès que le chemin commence à monter j'essouffle immédiatement bien plus que d'habitude, c'est impressionnant. L'avantage est que tout revient très vite à la normale sitôt que je m'arrête. L'inconvénient c'est que les pauses ne servent pas à grand chose, car mon cœur s'emballe à nouveau dès que je fais deux mètres. Je comprends à ce moment là pourquoi des ascensions comme celle du légendaire Cotopaxi sont si difficiles et pourquoi aussi peu de gens y parviennent.


Nous approchons doucement mais sûrement. Bolivar est un guide patient qui a déjà fait la bêtise d'aller à toute allure et de vomir son petit déjeuner sur les chemins du volcan, alors il me fait prendre toutes les pauses dont j'ai besoin, tout en m'apprenant un peu d'espagnol sous forme de jeux de mots. Le problème est que l'anglais de Bolivar étant très bon, je ne fais pas trop l'effort de formuler des phrases en espagnol...


Quand on arrive dans la dernière phase de l'ascension (qui ressemble plus à de l'escalade qu'à de la randonnée) le brouillard (ou plutôt les nuages) se lève par vagues, et nous le voyons littéralement gravir les pentes du Rucu. Parfois nous n'y voyons plus rien, et je me dis que s'il faut redescendre dans ces conditions, je vais être un sacré boulet...


La température commence à sacrément chuter, et nous à fatiguer, mais nous tenons bon.


Enfin le sommet  ! 4696m, waouh, record personnel battu  ! 


On reste une petite heure au sommet, à prendre la pause et manger un bout, ce qui permet aux nuages de libérer l'espace quelques fois et de dégager la vue.


Petit panorama de cette vue incroyable qui ne cesse de changer avec les nuages.


Nous croisons aussi un oiseau dont j'ai oublié le nom - le temps de redemander ça à Bolivar et je mettrai l'info à jour - pas craintif pour un sou, sans doute habitué à être nourri par les randonneurs.


Le début de la descente est épuisant car technique. Puis vient une partie très sablonneuse (que vous pouvez voir 6 photos plus haut, quand les nuages commencent à monter) que Bolivar descend en courant comme beaucoup d'autres. Moi je suis une trouillarde, je descends à mon rythme (ce qui ne m'empêche pas de me vautrer deux fois dans le sable).


La randonnée au Rucu Pinchincha ? Élue meilleur jour de mon séjour à Quito  ! 

Dans le prochain numéro : les courbatures de l'après Pinchincha, la Mintad del Mundo et le voyage à Mindo.
Je suis arrivée ce soir à Mindo, petit village perdu au milieu de la forêt, à deux bonnes heures de route du Nord de Quito. Par la fenêtre :  seulement le bruit des insectes. Au pied de mon lit  : un des chatons de Claudia, la propriétaire de ma nouvelle auberge. Au programme de demain : la route des cascades ! 

5 novembre 2014

Week-end de la Toussaint

Le week-end dernier, ici comme ailleurs on fêtait les morts. Bon je n'ai pas trop participé à la chose, ne mettant plus trop les pieds dans le centre historique. Ces jours-ci il est de coutume de boire la colada morada et de manger des guaguas de pan (des bonhommes de pain, c'est un mot quechua). Je n'ai pas testé la première mais je vous présente le second.



Nous, on a fêté Halloween. J'allais dire en bons occidentaux mais non finalement, le 1er novembre j'ai traversé un parc Ejido rempli de jeunes zombies. Nous étions donc à Grupo Game où je prends des cours d'espagnol, et je suis tombée par hasard (la capitale est vaste tout de même) sur un ami français que je savais ici mais que je n'avais pas encore vu. Improbable.


Voici Karla, une vénézuélienne qui travaille et vit à Quito, et Matt, un américain qui voudrait bien retourner en Colombie mais qui est coincé ici depuis plusieurs semaines pour une histoire de visa. Et voici deux bouteilles de Coca plus grandes que la petite Karlita. On a fait la même photo la veille avec les immenses chopes de bière qu'ils servent à la Mariscal, cet horrible quartier à touristes plein de néons, de bars et de mini-jupes...

J'ai trouvé un Eldo à Quito ! (Pour les non initiés, l'Eldorado c'est le très chouette cinéma de Dijon, notre QG bourguignon). Son petit nom c'est Ocho y Medio et il se trouve dans le quartier de la Floresta.


Avec Matt on s'est vautré dans de gros fauteils, et on est resté là au moins 4h à boire des cafés et des té de frutas (avec plein de tranches de vrais fruits dedans, qu'on peut manger). J'en ai profité pour aller voir un film, qui était en fait un très chouette documentaire : "Comuna Engabao".


On y découvre la communauté autogérée d'Engabao, village de la côte équatorienne essentiellement composé de pêcheurs, aujourd'hui menacé parce que politiques et militaires tentent de s'approprier les terres. Si c'est trouvable en ligne allez voir ça, c'est un beau reportage  ! 



Hier j'ai grimpé le Rucu Pinchincha avec Bolivar, un ami équatorien, et aujourd'hui je souffre le martyr pour descendre un escalier ou une côte  ! Mes cuisses n'ont pas apprécié de devoir me retenir pendant les 2h de la redescente.
Demain (aujourd'hui pour vous) je tente l'expédition à la Mitad del Mundo. Et enfin jeudi, direction Mindo pour plus de végetation, plus d'animaux, moins de voitures et plus de chaleur  !
Tout ça dans le prochain article.