Free Tour

Bon bon, vous me voyez désolée les enfants, je prends du retard et il va nous falloir compresser la semaine passée et arrêter de faire deux articles pour une journée, sinon je vous raconterai octobre en janvier.

Alors j'ai fait le free tour de Quito, même si la visite du professor m'avait déjà donné un bon aperçu de la ville. Je l'avais prévu avant même de partir : rien de tel qu'un free tour pour se repérer rapidement dans une ville inconnue. Qu'est-ce qu'un free tour  ?  J'ai decouvert le principe à Berlin et mes comparses et moi avions adoré la chose. C'est une sorte de visite guidée d'une ville, un peu plus funky qu'avec un guide classique, et avec un groupe qui finit souvent par aller boire un coup ensemble ou manger un bout, le tout "gratuitement" (à la fin de la visite on donne au guide ce qu'on veut, c'est-à-dire que ne rien donner du tout est aussi possible).

BON ça inclut souvent une pause dans un Starbucks ou whatever mais il se trouve qu'au bout d'une heure ou deux on a souvent envie de boire un verre ou de passer aux toilettes et la pause est bienvenue. Et puis ici, à Quito, la pause s'est faite devant un magasin de "sucreries" ce qui a permis au guide de nous expliquer les différents produits que nous ne connaissions pas du tout, ce qui n'était donc pas dépourvu d'intérêt. Et puis bon, on va reporter la critique marketing a plus tard, ne soyons pas rabat-joie.

J'ai choisi un lundi pour faire ce free tour, et le lundi à Quito... c'est le jour où on peut voir le président Rafael Correa faire coucou à la foule du haut du palais de la Plaza Grande. Chevaux, fanfare, soldats en grandes pompes, ça rigole pas.

Au cours de notre visite on passe dans une église déjà explorée avec Marcos. Ovi, notre guide du jour, nous donne quelques détails croustillants sur les statues si particulières de ces églises qu'il trouve plutôt "creepy" - et il n'a pas tort, soyons honnêtes, elles font vraiment flipper. Entre autres  : pour certaines les cheveux sont vraiment des cheveux, et sur ce Christ le sang est en partie composé de vrai sang, pour rendre la chose plus réaliste. Miam quelle bonne idée.

Quand on est entré dans cette église avec Marcos, il m'a dit que bon, elle était plutôt simple. J'ai répondu que dans mon village l'église était simple, mais que simple en France c'est des murs TOUT GRIS.

Il faut dire que lorsqu'il m'a dit ça nous sortions d'une église entièrement en or, je n'ai malheureusement pas de photo, c'est interdit.

On a fini par tous aller manger au mercado, où on trouve son bonheur pour 1 $ (sauf les allemandes végétariennes qui sont parties chercher ailleurs, parce qu'au mercado comme pour tous les almuerzos qu'on trouve en ville c'est arroz con pollo, pollo, et pollo - moi j'ai peur de rien et j'ai choisi la difficulté, j'ai affronté le mercado !).

J'ai échoué dans ma tentative de résumer la semaine mais je dois filer, les volontaires de Grupo Game où je prends mes cours d'espagnol fêtent Halloween ce soir !

Mes options de déguisement sont limitées à ce que j'ai dans mon sac à dos... J'ai pensé à faire un fantôme avec mon sac à viande, mais tenir une cerveza sans bras et la boire sans bouche me semblait compliqué, et je n'étais pas prête à le sacrifier pour y faire des trous. Je ferai donc une cape de vampire de ma serviette de bain qui se trouve être noire. Trop facile.