El Panecillo

Jeudi, je suis enfin montée jusqu'au Panecillo, le ciel étant exceptionnellement degagé quand je sortais de mon cours d'espagnol, c'est-à-dire en début d'après-midi, ce qui à Quito est plutôt rare.

Rapide point météo : ici le matin c'est l'été, il fait chaud et le ciel est dégagé. En début d'après-midi les nuages s'amoncellent et un orage finit par éclater 9 fois sur 10 dans les heures qui viennent, et alors soudain il pleut des cordes, voire il peut grêler. Le tonnerre résonne énormément dans ces espaces plein de hauts reliefs, c'est plutôt impressionnant. Puis les averses cessent mais le ciel reste gris. Enfin la nuit la température chute, comme dans toute ville située en altitude. Bref, le temps change en permanence, et comme dit Ovi, notre guide du free tour, il y a une sorte de proverbe ici  : "si le temps qu'il fait ne te plaît pas, attends 10 minutes".

J'ai pris un taxi qui m'a justement parlé de la pluie et du beau temps, ce que j'ai COMPRIS et à quoi j'ai pu RÉPONDRE, ce dont je n'étais pas peu fière...

Bon, désolée Zaboche, mais le Panecillo c'est avant tout l'immense vierge qui le surmonte.

À l'intérieur de la bête (car on peut monter au pied) de vieilles photos montrent la construction de la statue, encore en pièces détachées ou en cours d'assemblage.

Voici la vue que l'on a depuis là haut sur la partie nord de Quito.

Et sur l'est de la ville.

Mais aussi sur le sud, qu'on ne peut jamais voir dans Quito car toujours caché par le Panecillo justement.

Gros plan sur l'ouest.

Pour redescendre je demande le prix à un taxi qui m'annonce 5$. Je lui dis que c'est trop, que je monte avec lui pour 2$ (le prix normal, mais il avait bien flairé ma tête de gringa qui no habla muy bien español), mais il ne cède pas temps que je ne lui dis pas que c'est pas grave, je vais prendre un autre taxi. Il me propose maintenant 2$ pour la descente mais je n'ai plus confiance en lui.

Je décide donc d'attendre le prochain taxi ou bien qu'un bus pointe à nouveau le bout de son nez. 

Je m'assieds 5min au soleil, avant de devenir l'attraction principale d'un groupe de touristes locaux qui veulent tous une photo avec moi ! 

Finalement un bus arrive et s'ensuivent deux voyages plutôt épiques à travers Quito, avant que je ne réussisse à regagner mes pénates.