Reprenons donc le récit inachevé du 1er jour.
Après avoir gambadé un peu dans les rues de Quito, je fais une pose Plaza Grande où un groupe de musiciens joue, tous à lunettes noires, des Amadou et Mariam équatoriens haha. Je commence à peine à essayer de les dessiner que Marcos entame la discussion. Il est professeur d'anglais et d'espagnol à Quito mais parle aussi un peu français car il a eu un(e) ami(e) québécois(e) - qui ne parlait pas français avec le même accent que moi me dit-il. Tu m'étonnes. Marcos ayant 3h à tuer avant son rendez-vous du soir, il m'entraîne dans une visite guidée des principaux monuments du centre historique, pleine d'anecdotes. Ne vous fiez pas à l'air sérieux et aux lunettes noires sorties pour la photo, il se marre tout le temps. Dans les rues les passants l'interpellent : "holà professor !", ce qui me rappelle un autre professor qui se reconnaîtra s'il me lit ;)
J'ai une mémoire de poisson rouge, mais je me souviens que la grande cour devant San Francisco était auparavant un cimetière indigène (car ils n'étaient pas jugés dignes par les colons d'aller dans le véritable cimetière, qui était situé sur les hauteurs de Quito). Quand on voit la répartition sociale on se dit que les choses n'ont pas tant évolué, bienvenue à Gattacca.
Il y a aussi une légende sur la construction de cette église : le diable serait apparu à je ne sais plus qui, lié à la construction de l'église. Il aurait été forcé de faire un pacte avec le diable, s'il finissait la construction de l'église, il perdait son âme. Quelques minutes avant l'heure du deal il aurait retiré une pierre de l'édifice, ce qui lui permettait de répondre que la construction n'était pas tout à fait achevée et de sauver ainsi son âme. Les spéculations vont bon train sur l'emplacement où il manquerait une pierre.
La compagnie de Marcos vous permet aussi d'avoir ma tête sur une photo un peu plus réussie que mes propres tentatives de selfie du matin. Derrière moi, el Panecillo, le même que vous avez déjà vu entre les deux tours de la Basilica del Voto Nacional du précédent post, sauf que cette fois je suis quasiment au pied.
Je n'y suis pas encore montée, c'est un peu compliqué. Il y a bien des escaliers qui mènent jusqu'au sommet, mais ils ne sont pas conseillés, même les équatoriens ne s'y aventurent pas. Je voudrais éviter de prendre le taxi pour rien, il reste donc le bus qui y passe, mais les lignes de bus à Quito, c'est tout un roman ! Trois lignes sont compréhensibles mais les autres n'ont pas de véritables arrêts matérialisés, c'est un peu difficile de s'y retrouver quand on ne connaît pas encore.
Nous finissons par aller manger un bout avec Marcos. Ici le prix de la nourriture est ridicule, et les portions gigantesques. En payant 2$ chacun (ce qui commence à faire beaucoup, on s'est fait plaisir, Marcos tenant à son pollo et moi à ajouter des legumbres à côté) on a pu se partager ce qui normalement est une seule portion et même emporter chacun chez soi ce qu'on n'a pas pu avaler le soir même.
Tout ça a mis Marcos en retard pour son rendez-vous, il m'indique la ligne de bus que je dois prendre pour regagner mes pénates, avant de rentrer chez lui, au sud de Quito.
Il y a aussi une légende sur la construction de cette église : le diable serait apparu à je ne sais plus qui, lié à la construction de l'église. Il aurait été forcé de faire un pacte avec le diable, s'il finissait la construction de l'église, il perdait son âme. Quelques minutes avant l'heure du deal il aurait retiré une pierre de l'édifice, ce qui lui permettait de répondre que la construction n'était pas tout à fait achevée et de sauver ainsi son âme. Les spéculations vont bon train sur l'emplacement où il manquerait une pierre.
La compagnie de Marcos vous permet aussi d'avoir ma tête sur une photo un peu plus réussie que mes propres tentatives de selfie du matin. Derrière moi, el Panecillo, le même que vous avez déjà vu entre les deux tours de la Basilica del Voto Nacional du précédent post, sauf que cette fois je suis quasiment au pied.
Je n'y suis pas encore montée, c'est un peu compliqué. Il y a bien des escaliers qui mènent jusqu'au sommet, mais ils ne sont pas conseillés, même les équatoriens ne s'y aventurent pas. Je voudrais éviter de prendre le taxi pour rien, il reste donc le bus qui y passe, mais les lignes de bus à Quito, c'est tout un roman ! Trois lignes sont compréhensibles mais les autres n'ont pas de véritables arrêts matérialisés, c'est un peu difficile de s'y retrouver quand on ne connaît pas encore.
Nous finissons par aller manger un bout avec Marcos. Ici le prix de la nourriture est ridicule, et les portions gigantesques. En payant 2$ chacun (ce qui commence à faire beaucoup, on s'est fait plaisir, Marcos tenant à son pollo et moi à ajouter des legumbres à côté) on a pu se partager ce qui normalement est une seule portion et même emporter chacun chez soi ce qu'on n'a pas pu avaler le soir même.
Tout ça a mis Marcos en retard pour son rendez-vous, il m'indique la ligne de bus que je dois prendre pour regagner mes pénates, avant de rentrer chez lui, au sud de Quito.
La petite famille est heureuse de découvrir ton blog, continue de nous faire partager ton aventure bisous maman
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