J'avoue, parfois à Quito il pleut. Alors on geek un peu avec Matt (parce que quand il pleut c'est pas pour déconner, je vous ai déjà expliqué) et il enchaîne les parties de billard, parfois rejoint par Stevenson, employé de l'Auberge Inn (notez le jeu de mot de mon auberge) - celui-là même qui me prend pour Anne Hathaway.
Et puis parfois je l'entraîne dans une sortie, et comme je vous l'ai déjà dit, quand ça vient de moi, ça devient souvent foireux. Ce jour là j'ai la bonne idée de vouloir aller à... La Mitad del Mundo ! Dit comme ça, ça fait rêver, être à cheval sur les deux hemisphères, faire des expériences avec de l'eau, tout ça...
Bon, on m'avait bien dit de pas en attendre beaucoup, que par contre le musée d'à côté, Inti Nan, était intéressant (et c'est là que se situe vraiment la ligne de l'équateur parait-il, parce que pour le monument ils se sont plantés...).
J'imaginais donc un village à touristes, un monument laid, et tout le monde prenant des photos sur la ligne. Mais c'est pire que ça... Le village est entièrement un fake, c'est à dire qu'on se sent comme dans un Disneyland désert, au milieu de nulle part (oui, parce qu'autour il n'y a rien). On a donc fait notre photo, pris un café, et on s'est taillé en courant, sans lâcher 2 $ de plus pour le musée Inti Nan. Donc désolée Chanh, je n'ai fait aucune expérience avec de l'eau ou quoique ce soit.
De retour à Quito je croise dans la rue, comme ça, chose improbable, Gabrielle, une lyonnaise que je savais seulement être en Amérique latine et qui arrivait tout juste à Quito !
Le lendemain matin je quittais enfin Quito : au revoir la ville, bonjour la jungle et ses températures plus sympathiques ! Sentiment d'euphorie dans le bus : essayez un peu de vous figurer cette liberté absolue d'aller où on veut et quand on veut.
Je débarque donc à Mindo, petit village à deux heures et quelques de Quito, dans une auberge conseillée par Matt.
Bon, il s'avère que Claudia, la propriétaire des lieux, quoique de bon conseil est un peu fêlée et finit par me taper sur les nerfs au bout de trois jours, mais passons.
De ma fenêtre je peux voir ça et des colibris, c'est quand même sympa. Et puis tant de calme et de végétation, après une douzaine de jours à Quito, ça fait du bien.
Le lendemain de mon arrivée je me lance dans la route des cascades : on prend la tarabinta qui nous fait traverser la jungle sur un câble, puis on peut randonner sur deux chemins différents avec moult cascades. Je retrouve sur place Sara, une allemande qui avait pris la veille le même bus que moi à Quito. On décide donc de marcher ensemble, rejointes en cours de route par une troisième fille, mexicaine.
On arrive à la Reina, la plus éloignée de toutes les cascades, après une petite heure de marche et de transpiration intense. La mexicaine est la plus courageuse, se déshabille et fonce dans l'eau sans hésiter. Avec Sara nous sommes un peu plus sceptiques et surtout frileuses, mais nous finissions nous aussi par piquer une tête dans l'eau pure de la Reina.
J'y rencontre également deux français qui repartent le soir même prendre un avion à Quito et qui organisent une soirée en Bolivie au milieu du mois, mais je n'y serai pas à ce moment là. Ils me proposent par contre de les rejoindre pour le nouvel an ! Sur le chemin du retour je croise Dina, qui était dans la même auberge que moi à Quito. Elle va ensuite sur la côte, on n'a peut-être pas fini de se recroiser.
Avec Sara nous allons ensuite à une deuxième cascade, située seulement à 15min de marche.
Nous nous lançons ensuite dans une marche d'une heure pour un retour à pied : à l'aller nous sommes passées entre les gouttes et n' avons pas eu à payer les 5 $ exigés. Ayant toutes les deux les cheveux courts nous supposons qu'il ne vaut mieux pas qu'on revienne à l'esprit du gars de l'entrée.
Ils ont un problème avec ça à Mindo : je rentre du chocolate tour et là non plus personne ne m'a fait payer. J'aurais donc fait toutes mes sorties gratuitement ici !
Je fais un peu ma gringa, j'adore aller manger dans le restau des suisses allemands le matin, leurs desayunos sont terribles et pas chers.
Demain, aux aurores, je quitte Mindo pour la côte et je vais tenter d'arriver jusqu'à Canoa. Maintenant je dois vous abandonner, j'ai un sac à faire et Christian (déclaré par moi-même sosie officiel de Manu Chao) doit m'emmener écouter les grenouilles !
Mise à jour nocturne : il semblerait que Manu Chao (qui ne m'a pas fait écouter les grenouilles mais m'a concocté un sanduche vegetariano) veuille venir avec moi sur la côte, je reste donc un jour de plus à Mindo, let's see !
Fanny dans la Jungle équatorienne, elle qui à peur d'une araigné microscopique à croisé les papillons géants et les araignés, ainsi que multitudes de petites bêtes, peut être que ça peut diminuer la phobie des bêbêtes, si elle en rencontre une elle doit alarmer toute l'auberge!!!
RépondreSupprimercc ma fanoche,paysage superbe enfin,la ville c'est pas trop mon truc.J'aime la monté d'escalier dans la nature,trop beau,les cascades aussi sont très belle.
RépondreSupprimerProfite bien de ces paysage magique,Oh faite,des nus pieds avec une écharpes ca va pas ensembles,il fait chaud ou froid,difficile de s'y retrouver
J'ai quasi toujours une écharpe zaboche, c'est la vie.
RépondreSupprimerBonjour fanny jéspère que tout se passe bien pour toi,nous ca va ,tés cascade son supere belle,et tu a lair de bien manger sa lair très bon,bisous de mémé tio armido et moi Ismael a bientôt
RépondreSupprimerje vois que les paysage grandioze voir spandide te donne des aile . Ce qui est étonnant c' est que tu change de compagnon facilement, tu passe de l'humain a l'animal ce qui peu devenir inquiètant pour whistiti passer d'un chat a un éspece d'écureuil merci.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne les photos que tu envoie ce serais bien quel soit un peu moin jolis car sinon dans peu de temp nous aussi nous allons nous retrouver au trait de l'équateur tu va voir profite profite profite....