21h de vols et d'escales c'est long, mais ma foi, ça se fait !
Me voilà au dessus des nuages parisiens. Le nez collé au hublot devant cette mer de nuages je me suis demandé comment l'imagerie d'un paradis céleste avait bien pu se développer avant même qu'un homme ait pu voir ça. À moins qu'elle nous vienne des premiers alpinistes à s'être élevés au dessus des nuages...? C'est aussi à ce moment là que j'ai réalisé ce qui m'arrivait en souriant bêtement au hublot.
Le plus dangereux dans cette histoire a sans doute été le trajet le plus court pourtant (ou le plus court après Paris-Charles de Gaulle, mais pour celui-là mon chauffeur était parfait !) : la conduite de Gina de l'aéroport à l'auberge. Enfin, je dis la conduite de Gina, mais finalement elle conduit comme tout le monde ici, la pauvre, et puis les routes sont accidentées et pleines de virages en épingle tellement la ville même est vallonnée. C'est-à-dire à que les feux rouges sont une donnée à prendre en compte quand on le souhaite - mais qui comptent quand même un peu plus que le marquage au sol dont on se tamponne complètement ! Pour doubler, l'unique règle est le SLALOM, de droite à gauche comme dans une course poursuite de film d'action. Je sais pas si c'est très français de trouver que tout le monde conduit mal, mais on passe notre temps à dire ça (j'ai un souvenir terrible de la conduite italienne, en Italie même comme en Sardaigne).
Après un réveil matinal malgré les heures de fatigue accumulées, je décide d'aller voir s'il est encore temps de prendre un petit déjeuner à l'auberge, mais j'ai été trop lente et j'arrive trop tard. Cependant le jeune homme de l'accueil (qui arrive vers moi avec une photo d'Anne Hathaway sur son téléphone en me jurant qu'elle et moi c'est "egual", avant d'aller expliquer ça à la dame de la cuisine, toujours photo à l'appui) ce jeune homme donc demande à cette dame qui est en train de ranger les derniers restes du buffet du petit déjeuner si je peux quand même avoir du café, des œufs et des fruits. Elle ajoute même un grand verre de jus de fruit qu'elle ne me fait pas payer en me disant "pero chhhhut" tout en posant son doigt sur sa bouche.
Je me mets ensuite en route pour faire un premier tour dans Quito et je monte dans la Basilica del Voto Nacional.
Non seulement on peut visiter l'intérieur, comme partout, mais on peut aussi monter tout en haut de ses clochers, par de petites échelles acrobatiques que tout le monde a peur de redescendre.
La vue panoramique sur l'immense Quito y est impressionnante.
Entre les deux tours, el Panecillo que l'on aperçoit depuis n'importe où à Quito ou presque.
La suite de la journée au prochain épisode, car pour le moment votre serviteur a besoin de sommeil !
Les échelles comme tu dis ont plutôt l'air de petites passerelles, s'est déjà impressionnant à voir en photo, alors à grimper ce doit être dur dur et vertigineux!!!
RépondreSupprimerNon là c'est une passerelle mais y a bien de petites échelles qui montent dans les tours ! Ici c'est l'heure du petit dej.
RépondreSupprimerbonjour fanny, je te remercie pour la belle cathédrale que tu m'a envoyé, j'espère que tout se passe bien à bientôt fanny, bisous de tio, mémé, et moi maïl
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