De Coroico nous filons tout droit au parc national Torotoro. Enfin, je dis tout droit... Pour cela il nous faut d'abord repasser par la Paz, paniquer parce qu'on n'arrive pas à retirer des sous, et dormir une nuit à Cochabamba parce qu'on y arrive à 1h du matin. Dormir une nuit à Cochabamba donc. Arrêtons-nous en images sur l'unique hôtel de l'horreur que nous avons trouvé à deux heures du matin pour fort cher.
Bref nous partons donc en fin de journée pour Torotoro. Petit chemin chaotique, je n'ai plus idée du temps qu'on a bien pu mettre, mais je sais juste qu'on arrive dans la nuit et que le type qui gère les bus tient aussi un hôtel et un restaurant, et qu'on opte ce soir là pour le monopole. Le lendemain on part à la pêche au guide parce que le lieu est une réserve et qu'il est interdit de s'y balader sans un monsieur inutile. Oui, je dis inutile parce que ce cher guide nous aura bien fait marrer : "alors là-bas c'est l'escalier que nous avons monté tout à l'heure". Ah oui, sans blague ? Ce qu'il faisait le mieux c'est pousser des petits cris bizarres partout où il y avait de l'écho, et à ces moments là on avait du mal à garder notre sérieux. À la fin du parcours il s'est mis à pleuvoir, alors quand on arrivait au village il s'est tout simplement barré, parce que bon, on va quand même pas se faire mouiller pour dire au revoir à trois touristes à la con. Pour être tout à fait juste, on a quand même aperçu un guide qui avait l'air de raconter un peu plus de choses que le nôtre, pas de bol.
Dans le parc, on a croisé des empreintes de dinos, et ça c'est quand même un peu fou ! En fait, je savais même pas qu'il existait quelque part des empreintes fossilisées de dinosaures avant de venir ici. C'est plutôt chose courante dans le coin, puisqu'on en retrouvera aux alentours de Sucre (qu'on n'ira pas voir parce que, tristitude, c'est un tour payant à la con).
On a vu moult formations rocheuses, dont ce pont naturel.
Et le canyon.
Et le clou de la promenade, on est descendu jusqu'à une chouette cascade où on a pu tremper nos postérieurs et pique-niquer tranquillement.
(Le copyright de cette chouette photo, c'est Marine.)
On va ensuite (ou le lendemain je sais plus, chipotez pas) manger au marché du village. Je me dis qu'un jus de fruit serait le bienvenu, alors nous voilà parties demander les prix à la tienda d'à côté :
"Bonjour madame, combien coûte le jus d'orange ?
-[prix en bolivianos que j'ai oublié depuis, lâché du bout des lèvres sans quitter des yeux la télé]
- Et celui à la pêche ?
- No tengo. (J'en ai pas.)
- Bah si y'en a un là (disons-nous en montrant la bouteille qui est sous notre nez).
- NO TENGO !"
Ooook on se casse si tu veux pas nous vendre tes trucs Mireille.
Bon je raconte que les choses pas cools, mais c'est que seulement en Bolivie on a rencontré des gens qui nous méprisaient totalement parce qu'on était touriste (ce qui s'explique mais bon, ça fait jamais plaisir). Cela dit, la veille nous étions avec des gens tout à fait sympas au restaurant, et 2min après s'être fait envoyer bouler pour le jus de fruit, on a pu jouer avec des enfants au marché, Marine a fait des pliages avec eux, le tout avec des parents adorables. Mais une réponse pareille est devenue notre running gag, c'est aussi pour ça que je raconte l'événement.
On en a maintenant un autre avec Cristian qui me fait toujours autant marrer plusieurs semaine après, alors je vous offre un petit spoiler. On était à Salta et on croise une vendeuse de pralines. Il y avait un prix pour 3 petits sachets achetés que Cristian tente de baisser en demandant quelque chose comme : "Vous me feriez les trois pour 15 pesos ?" ce à quoi la jeune femme a seulement répondu un "NO !" tellement direct et agressif en lui lançant un regard hostile, et avec la voix grave et cassée si courante des argentines, que notre grand jeu maintenant est de caser ce "no" partout où on peut.
À l'hôtel, un événement gâche un peu tout : Marine a des draps superman, et du coup je suis méga jalouse.
Le lendemain de notre balade guidée on tente une expédition gratuite jusqu'au cimetière des tortues qui s'avèrera n'être qu'un lieu de fouille où on rencontre fossiles et os de dinosaures, mais où on ne croisera pas l'ombre d'une foutue tortue.
Bon, y a un truc avec le ciel en Amérique latine, ou on y fait plus attention je sais pas, mais il est toujours fou.
De retour à Cochabamba c'est à nouveau la galère pour trouver un hôtel, on demande par hasard, un peu pour rire, en passant devant une porte grand luxe, patio intérieur et fontaine au milieu, le prix d'une habitation, qui se trouve finalement être le plus correct rencontré jusqu'ici. À Cochabamba on retrouve aussi Fabrice et Kati (oui, les mêmes qu'à Cuzco !).
Nadine tu vas être contente, 2 articles qui se suivent, fanny va finir par rattraper son retard.
RépondreSupprimerMais on ne peu pas marcher dans les pas de dinosaure. et avoir le temps d'écrire
effectivement je suis toujours le feuilleton...
SupprimerAlors voila,les touristes sont pas les bienvenus,c'est sur que tu allais tomber sur des réactions pareille.Le ciel est superbe.Moi non plus je ne savais pas que les empreintes de dinausore existait,mais vu la bete.Tu arrives a me faire peur avec ton hotel pourri,et ton sac qui disparait sous tes yeux,et l'argent que tu ne peux retirer.reconcentre toi. Endroit insalubre, attention ne va pas tomber malade.Pas mal le pont,sous tes pieds il y avait du vide,car sur la photo on ne voit pas vraiment.La cascade est belle,tu as pu te laver dessous,si oui,le reve.Tu l'as ton superman pourquoi il n'a pas de cap rouge??
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Qui te dit qu'il n'a pas de cape rouge ?
RépondreSupprimerIl y en a qui suivent tous les soirs plus belle la vie, et bien nous s'est fanny en amérique du sud, chacun ses feuilletons!!!
RépondreSupprimerFanny au boulot car tous les soirs on attend un nouvel épisode.
C'EST génial alors
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