(Mais jusqu'où ira-t-elle dans le jeu de mot vaseux ?)
Comme Cochabamba est
toujours liée à la poisse absolue, Cristian nous abandonne en cours de route,
alors même que nous étions déjà en route pour Sucre, pour problème de santé…
(Plus de peur que de mal, il nous retrouvera un peu plus tard, à
Tupiza.)
On arrive à Sucre au petit
matin, la gueule dans le pâté comme après une nuit dans un bus dont les sièges
ne se couchent pas.
J’en oubliais presque cette
montée dans l’horreur des toilettes, à chaque pause pipi l’état de la chose
était un peu plus pire (« mais enfin Franklin, ça n’existe pas le jour le
plus pire » - bon, j’espère que quelqu’un se souvient de cet épisode de
Franklin). [Oui, j’ai changé une cup sans eau, la tête dans un chiotte en béton,
oui madame.] Et puis on avait été prévenu par Pauline, une belge rencontrée à
Arequipa, de faire gaffe aux pauses pipi, parce qu’il lui était arrivé une
petite mésaventure.
Un jour, dans un collectivo bolivien, le bus s’arrête pour
une pause pipi. Le problème c’est que, quand la route est au milieu de nulle
part, ben il faut bien faire pipi au milieu de nulle part aussi. Tout le monde
sort donc du bus pour faire ses besoins sur le bas-côté. Alors Pauline, pour ne
pas faire ça sous le nez de son voisin, va jusqu’au bout de la file de gens,
dans le noir complet. Et là, le bus redémarre sans elle… Ce n’est que grâce à
un sprint et de grands signes qu’elle a pu alerter le chauffeur et ne pas
passer sa nuit en t-shirt au milieu de la montagne bolivienne !
Averties, donc, de cette mésaventure, nous décidons de descendre aux
toilettes chacune notre tour. Mais ce qu’on ne savait pas, c’est qu’il y a dans
le bus des gens qui ont payé plus cher et qui ont une place assise, et d’autres
qui sont debout, en surplus. Aussi quand je sors à mon tour du bus, les gens
demandent déjà à acheter ma place, et ce n’est qu’avec l’aide de son voisin de
siège que Marine réussira à défendre ma place assise.
Toutes ces histoires de toilettes me font penser que j'ai oublié de vous en raconter une. Avant de partir pour Coroico, on a voulu avec Marine passer aux toilettes du terminal. Elle part la première, et le parcours du combattant commence : son ticket à la main, elle essaie d'entrer dans les toilettes, mais c'est mission impossible. Les vieilles boliviennes jouent du coude et refusent de la laisser passer. Le petit jeu dure jusqu'à que quelqu'un s'interpose pour dire que Marine étant effectivement arrivée avant, elle peut entrer dans un toilette. Quand elle revient elle me raconte son aventure (ajouté à cela que ce sont les chiottes de l'horreur, l'eau ne fonctionnant pas...). Je pars donc à mon tour, remontée et prête à ne pas me laisser faire. Quand j'arrive au guichet la dame ne veut pas me vendre une entrée, alors je lui réponds du tac au tac : "Je suis pas stupide, ma cousine vient d'y aller je sais que c'est ouvert". Mais non m'explique-t-elle, c'est juste que ces toilettes sont en panne, il y en a d'autres dans le marché, à l'autre bout du terminal. Bon, ok, je me suis emballée pour rien, je vais voir à quoi ressemblent ces autres toilettes... Fou rire général quand je rentre raconter ça à Marine : c'est la première fois depuis l'école maternelle que je fais pipi dans des toilettes les uns à côté des autres, sans cloisons qui les séparent !
Bon, où j'en étais avant de parler d'uriner ?
Nous arrivons au petit matin à Sucre, on tombe presque dans les premiers hostals sur un pas trop cher, on pionce un peu pour rattraper la nuit, et on se prépare pour fêter le nouvel an comme il se doit.
Pour faire ça bien à la bolivienne on avait plein de traditions à respecter, comme porter des sous vêtements jaunes ou rouges selon qu'on cherche l'amour ou la fortune. Nous on s'est contenté de s'offrir une pizza, une bouteille de pinard, des mojitos avec Fabrice et Kati qu'on a retrouvé le 31 même (oui, oui, toujours les mêmes !) et 12 grains de raisins pour les 12 coups de minuit. Et puis on s'est acheté chacune un petit cadeau surprise pour ouvrir à minuit : Marine a eu droit à des élastiques à cheveux avec des boules, comme quand on était pitites, et moi à des boucles d'oreilles (pour ceux qui suivent pas, les miennes ne sont pas percées).
J'ai pas de photos du moment ultime, je suis sortie sans sac dans la foule pour ne pas m'en faire piquer un bout...
Par contre le lendemain on est allé voir la tour Eiffel. (Oui, je vous mets une image, ça vous fait une pause, mais vous n'êtes plus des enfants voyons.)
Toutes ces histoires de toilettes me font penser que j'ai oublié de vous en raconter une. Avant de partir pour Coroico, on a voulu avec Marine passer aux toilettes du terminal. Elle part la première, et le parcours du combattant commence : son ticket à la main, elle essaie d'entrer dans les toilettes, mais c'est mission impossible. Les vieilles boliviennes jouent du coude et refusent de la laisser passer. Le petit jeu dure jusqu'à que quelqu'un s'interpose pour dire que Marine étant effectivement arrivée avant, elle peut entrer dans un toilette. Quand elle revient elle me raconte son aventure (ajouté à cela que ce sont les chiottes de l'horreur, l'eau ne fonctionnant pas...). Je pars donc à mon tour, remontée et prête à ne pas me laisser faire. Quand j'arrive au guichet la dame ne veut pas me vendre une entrée, alors je lui réponds du tac au tac : "Je suis pas stupide, ma cousine vient d'y aller je sais que c'est ouvert". Mais non m'explique-t-elle, c'est juste que ces toilettes sont en panne, il y en a d'autres dans le marché, à l'autre bout du terminal. Bon, ok, je me suis emballée pour rien, je vais voir à quoi ressemblent ces autres toilettes... Fou rire général quand je rentre raconter ça à Marine : c'est la première fois depuis l'école maternelle que je fais pipi dans des toilettes les uns à côté des autres, sans cloisons qui les séparent !
Bon, où j'en étais avant de parler d'uriner ?
Nous arrivons au petit matin à Sucre, on tombe presque dans les premiers hostals sur un pas trop cher, on pionce un peu pour rattraper la nuit, et on se prépare pour fêter le nouvel an comme il se doit.
Pour faire ça bien à la bolivienne on avait plein de traditions à respecter, comme porter des sous vêtements jaunes ou rouges selon qu'on cherche l'amour ou la fortune. Nous on s'est contenté de s'offrir une pizza, une bouteille de pinard, des mojitos avec Fabrice et Kati qu'on a retrouvé le 31 même (oui, oui, toujours les mêmes !) et 12 grains de raisins pour les 12 coups de minuit. Et puis on s'est acheté chacune un petit cadeau surprise pour ouvrir à minuit : Marine a eu droit à des élastiques à cheveux avec des boules, comme quand on était pitites, et moi à des boucles d'oreilles (pour ceux qui suivent pas, les miennes ne sont pas percées).
J'ai pas de photos du moment ultime, je suis sortie sans sac dans la foule pour ne pas m'en faire piquer un bout...
Par contre le lendemain on est allé voir la tour Eiffel. (Oui, je vous mets une image, ça vous fait une pause, mais vous n'êtes plus des enfants voyons.)
De Sucre nous partirons pour Tupiza, d'où on s'engagera pour 4 jours en 4x4 dans le salar d'Uyuni, mais c'est une autre histoire !
Breaking News : Je suis actuellement à Santiago du Chili, et j'ai perdu / on m'a volé / j'ai perdu et quelqu'un l'a rencontré et a décidé de le garder (rayez les mentions inutiles) mon passeport ! Youpi !
La chance dans cette histoire c'est que je suis justement à Santiago, donc là où il y a l'ambassade, et que c'est déjà ça de gagné.
Je profite du post du jour de l'an pour souhaiter une chouette année à tous ceux à qui je ne l'aurais pas déjà dit !
Coucou Fanoche,c'est l'horreur j'aime pas te savoir dans ces situations,franchement la nuit dans les bus et maintenant les poses pipi sans eau,tu fais quoi de l'hygiène.En plus les réactions des femmes sont pas sympas.Ma Fanoche il y a je pense d'autres aventures bien plus interressante que ce que tu vie,mais bon ,c'est ce que tu aimes.J'espère que le prochain épisode sera mieuxBISOUS.
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