Après le Pérou, opération passage par l'Équateur pour vendre les t-shirts achetés à Gamarra. On passe directement par Cuenca, dans notre refuge l'hostal Mallki, où Andres nous reçoit toujours super bien et toujours comme volontaires.
Le week-end de Carnaval approche, et avec lui son festival de "cariocas" : entendez par là que dès que vous mettez un pied dehors vous pouvez vous attendre à ce que quelqu'un vous asperge avec une bombe de mousse (ou avec un pistolet à eau pour les plus fourbes).
Pas facile de protéger nos t-shirts dans cette situation, mais on se laisse vite prendre au jeu en achetant des munitions pour se défendre des attaquants.
À Cuenca on fait l'acquisition de notre mannequin, à qui il faut donner un nom... Nous choisirons Paola, en hommage à une voyageuse rencontrée en route que la nature avait aussi bien pourvue que notre demoiselle de plastique.
Un soir, quand on s'y attendait le moins, on réussit à vendre 150$ (15 t-shirts) d'un coup, ce qui nous rassure pour la suite de l'aventure.
Notre objectif était avant tout la plus grande fête de carnaval de tout Équateur : la fiesta de las florès y de las frutas de Ambato. On se rendra vite compte que ce n'était pas l'idée du siècle et qu'il était plus facile de vendre en situation normale que dans une grande fête.
Je ne verrai d'ailleurs rien du défilé car il y avait tellement de monde qu'il était impossible de voir quoique ce soit sans avoir réservé sa place depuis la veille...
Pendant et après la fête on dort à Baños, à une demi-heure d'Ambato, où l'hébergement est beaucoup moins cher à cause de la fête, et où le village est beaucoup plus agréable.
On termine d'y vendre nos derniers t-shirts et... Je tombe malade ! Comme en plus il pleut beaucoup ces jours-ci, on se paye le luxe d'une super chambre privée dans notre hôtel qui nous plaît beaucoup. La salle commune dispose d'une cheminée et c'est le repos total !
Nous nous mettons en route pour Quito, puis pour Otavalo. Je connais enfin le marché artisanal dans ses dimensions de fin de semaine... Impressionnant !
Fernando troque quelques uns des derniers t-shirts contre des souvenirs pour sa famille, et on vend enfin les tous derniers.
On en profite aussi pour faire un peu de tourisme et on se rend jusqu'au site voisin de Peguche.
Il y a bien d'autres lieux à visiter autour d'Otavalo, lacs et volcans, mais je suis tellement pressée d'arriver en Colombie qu'on se met en route pour la frontière, le pouce en l'air...
Prend garde à ce que fercho ne profite pas trop de Paola, qui à l'air d'une jolie petite parisienne.
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