Copacabana c'est pas très joli, et le climat est toujours aussi frisquet dans le coin. Mais c'est pas si grave, comme pour tous ceux qui passent par là, Copacabana n'est qu'une étape pour la Isla del Sol. On embarque en début d'après-midi pour le côté sud (si je dis pas de bêtises). C'est pas si loin mais la traversée est longue car les bateaux ne sont équipés que d'un petit moteur de barque. Il faut alors choisir entre vomir en bas et a l'abri ou se les geler en haut la gueule au vent.
On rencontre un lama (ou un alpaga j'en sais trop rien) et on se dit que ces bêtes là, ça a vraiment l'air con quand même.
On y croise aussi deux Robertas. Faut que je vous explique le concept des Robert. Le Robert est un voyageur que l'on rencontre plus fréquemment quand on voyage avec Marine - mais ça je sais pas pourquoi - et qui voyage de façon étrange, qui parfois et très collant ou qui vous sort des énormités. Le Robert peut imprimer toutes les pages wikitravel des villes qu'il va croiser, porter une poêle dans son sac à dos parce que celles laissées à disposition dans les hostals ne sont pas à son goût, ou vous sortir de but en blanc que les noirs, il aime pas ça et qu'ayant vécu dans les caraïbes, il sait ce qu'il dit. Bref, ces Robertas françaises voyageaient avec une énorme valise à roulettes, et quand elles ont dû débarquer sur l'île avec leur attirail, ça nous a bien fait marrer.
Arrivées sur l'île et après un petit pique nique, on entreprend la grimpette jusqu'à un hostal, et les marches avec l'altitude et les sacs, c'est pas une mince affaire. À ce moment là, on pense encore plus à nos Robertas.
De l'hostal on a une superbe vue sur le lac, et on se posera juste pour se reposer, écrire, dessiner un peu et faire des photos sans s'aventurer plus loin avant l'heure du dîner.
Au petit matin le lever de soleil sur le lac est magnifique et la lumière perce très lentement. Grâce aux dieux de l'envie de faire pipi j'en vois le début et grâce à l'alarme de son réveil, Marine en voit la fin. La photo, c'est un coucher je crois.
On se lance dans l'expédition : traversée de l'île pour attraper un bateau qui nous ramènera à Copacabana. Il n'y a pas 50000 options : sortis du village, il n'y a quasi qu'un chemin, et c'est une route "à péage". Encore une fois, on galère un peu dans toutes les parties plus ou moins inclinées, car avec l'altitude on souffle comme des boeufs. Cela dit, ça n'empêche pas Marine de faire quelques galipettes.
On n'a pas tant trainé la patte que ça mais il commence à se faire tard et ça devient un peu juste pour notre bateau de retour. Carte et GPS en main, on décide de couper à travers champs pour rejoindre le port à temps. Manque de chance, les GPS ne vous préviennent pas qu'il va y avoir une falaise... !
Nous ne descendons pas en rappel mais sommes forcées à un petit détour qui nous permettra quand même de choper notre bateau à l'heure (il sera même en retard, le bougre).
Petite note d'actualité : Marine m'a déjà quittée, et je suis actuellement à Salta, en Argentine, en même temps que le Dakar !
Bjr Fanny, te revoilà seule là-bas, mais c'est mieux que d'être au boulot ici!!! Sinon il semblerait que nos infos étaient fausses: il y a bien des mouches autour du lac Titicaca!! Pour le Dakar, ce n'était pas le top : pas de belles photos pour ton "vieux" papa!!!! Bonne aventure prochaine et profite encore. Sonia
RépondreSupprimerEn vrai je suis pas toute seule, mais toujours avec l'ami ecuatoriano :)
RépondreSupprimerOui on était un peu déçu pour le Dakar, surtout qu'on est un peu revenu sur Salta exprès...